L’église Saint Jean-Baptiste, au centre du bourg de Verzé, est une église romane à l’origine. Consacrée à Saint Jean-Baptiste, cette église, dont le clocher s’effondra le 11 mars 1721, a été reconstruite en 1847 d’après des plans de l’architecte Berthier. En 1793, l’édifice servit de maison commune et l’on y exploita le salpêtre. L’église fut ultérieurement rendue au culte et, le 5 ventôse de l’an IX, une somme de 1 222 francs fut votée par la commune pour la réparer. Sur les photos du début du xxe siècle, le clocher, qui n’est pas sans rappeler ceux de Semur-en-Brionnais ou d’Anzy-le-Duc, s’orne d’une flèche, disparue après avoir été frappée par la foudre.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Église_Saint-Jean-Baptiste_de_Verzé
Pourquoi l’église de Verzé n’a plus de flèche à son clocher ?
L’église de Verzé a connu bien des aléas ! En 1721, elle s’écroule et ensevelit ainsi le tabernacle où étaient rangés les objets de culte. Seuls, un vase précieux est demeuré intact ainsi que le visage du Christ en croix de la porte du tabernacle. Ces vestiges sacrés ont été portés en procession jusqu’au tabernacle de la paroisse d’Igé.
Un siècle après sa réédification, l’architecte Berthier, appelé par la commune de Verzé, constate que la couverture en pierre de lave pèse trop lourd sur une charpente déjà endommagée. Lors de ces réparations de 1843, il est prévu d’agrandir l’église en lui offrant deux chapelles latérales en pierre de Saint-Sorlin. En 1905, des fissures laissant passer l’eau apparaissent : la pierre était gélive…Il faut refaire le toit !
Eté 1934, le clocher est foudroyé et sa flèche en pierre, disloquée. Le conseil municipal se réunit pour savoir quels frais allaient être engagés : la cloche ? L’horloge ? Le clocher ? Après délibération, le clocher fut démoli jusqu’au beffroi ; la cloche et l’horloge sont alors abrités de nouveau mais l’église n’a plus sa flèche.
Récit de la chute du clocher de Verzé en 1721
Le mardi 11 mars 1721, « à une heure après minuit, le clocher de l’église paroissiale de Verzé est tombé avec sa voute et celle du sanctuaire, et a ruiné par son poids et l’écart de sa chute le tiers de la nef n’ayant laissé toutes les murailles qu’à près de quatre à cinq pieds de leur fondation… » c’est ainsi que commence le récit du curé de Verzé sur cet événement, décrit dans le registre paroissial
Source : https://www.archives71.fr/article.php?laref=1971&titre=une-histoire-de-clocher